Buts :
– à visée diagnostique principalement : confirmer, préciser ou infirmer l’hypothèse clinique proposée par le chirurgien-dentiste ;
– à visée pronostique selon la nature de la lésion (inflammatoire, tumeur bénigne / maligne), sa localisation et son extension ;
– à visée statistique par la collecte de données à partir des laboratoires d’anatomopathologie.
Indications de l’examen anatomopathologique :
L’examen est le but de l’intervention :
– ulcération qui persiste depuis plus de 3 semaines ;
– lésions blanche, érythémateuse ou pigmentée ;
– lésion qui change d’aspect, de forme, de volume, de couleur ;
– lésions dermatologiques des muqueuses ;
– persistance de tumeurs présumées bénignes ;
– biopsie demandée par un médecin dans le cadre d’un bilan de maladie systémique.
L’examen est demandé à la suite d’une intervention chirurgicale :
– gingivectomie : hyperplasies gingivales ;
– exérèse de kyste/granulome ou lésion d’aspect kystique appendue ou non à l’apex d’une dent ;
– exérèse d’une image mixte ou radio-opaque, d’une excroissance osseuse non identifiée ;
– exérèse d’une pièce anatomique non identifiable.
Contre-indications :
– générales : ce sont les mêmes que pour la chirurgie buccale ;
– locales : ne jamais biopsier une lésion vasculaire car il existe un risque de provoquer une hémorragie incoercible ;
– lésions profondes, d’accès difficile, dans un territoire très vascularisé ou innervé (base de langue).